Saying Fuddle Duddle to Censorship

Dear readers,

It is with great disappointment that I learned that the Young Liberals of Canada (Quebec) wish to put the great adventure that is Fuddle Duddle on hold.

As an important political forum in Québec’s virtual landscape, FD let the apprentice politicians express ourselves, to comment and debate about contentious issues. In the last few months, we have provided to our readers information and opinions which, without being of journalistic quality, came directly from inside a party which does not let too much information filter out. From Antonio’s acidic critiques to Denise’s hilarious editorials, we have said fuddle duddle to the party line and wrote frank texts which escaped the spin doctors, director of communications and other image makers who usually control the modern political discourse.

And it seems that the experiment succeeded. While we stare out at general apathy among youth towards politics, more than 5800 people visited Fuddle Duddle last month.

So why remove Fuddle Duddle? When money could not buy Antonio’s respect, some tried intimidation. When that failed, they turned to censorship. Did the truth hurt? Did some criticism hit a nerve?

I will end this with one of Voltaire’s quotes: It’s the nature of brutal censorship to empower the opinions it attacks. And by telling you that Fuddle Duddle is here to stay.

Marc


Disons Fuddle Duddle à la censure

Chers lecteurs,

C’est avec déception que j’apprenais aujourd’hui que le Conseil exécutif des Jeunes Libéraux du Canada (Québec) souhaite mettre une pause à cette belle aventure qu’était le blogue Fuddle Duddle.

Un espace d’expression politique important dans le paysage virtuel québécois, Fuddle Duddle permet aux apprentis politiciens que nous sommes de nous exprimer, de commenter et de débattre sur des sujets politiques de l’heure. Au cours des derniers mois, nous avons fourni à nos lecteurs des informations et des opinions qui, sans être de qualité journalistique, provenaient directement de l’intérieur d’un parti qui laisse peu filtrer l’information. Des critiques acides d’Antonio aux éditos hilarants de Denise, nous avons dit fuddle duddle à la langue de bois et avons présenté des textes francs échappant aux spin doctors, directeurs des communications et autres faiseurs d’image qui contrôlent habituellement le discours politique moderne.

Et il semble que l’expérience ait bien réussie. Alors que l’on parle d’un désintérêt généralisé des jeunes pour la chose publique, le nombre de consultations de Fuddle Duddle augmente sans cesse et atteignait même plus de 5800 visites le mois dernier.

Alors pourquoi vouloir retirer Fuddle Duddle? Alors que l’argent n’a pu acheter le respect d’Antonio, on a utilisé l’intimidation. Maintenant que rien n’y fait, c’est la censure. Se pourrait-il que la franchise soit allée trop loin? Que des critiques aient fait trop mal?

Je terminerai sur une citation de Voltaire : C'est le propre de la censure violente d'accréditer les opinions qu'elle attaque. Et en vous disant que Fuddle Duddle restera.

Marc