Raymond Garneau, un homme d'une grande classe
J'ai rencontré Raymond Garneau pour la première fois cet été avant la clôture des ventes de cartes de membre. Le directeur de campagne m'avait envoyé renouveler la carte de membre de M. Garneau.
Après avoir tourné en rond pour trouver une place de stationnement, je suis arrivé dans l'imposant bâtiment de l'Industrielle Alliance sur la rue McGill College. L'ascenseur s'est arrêté dans un des étages supérieurs et une dame a appelé M. Garneau à la réception. Je l'ai suivi dans son bureau, sans extravagance mais avec une vue superbe sur Montréal. Très surprenant pour celui qui a été PDG puis Président du Conseil d'une des plus grandes compagnies d'assurance au Canada.
J'étais assis devant un monument de la politique québécoise. Il a été ministre des Finances sous Bourassa puis lieutenant québécois de John Turner. Il fut également Président de ce qu'est maintenant la Banque Laurentienne, après sa défaite au leadership du PLQ aux mains de Claude Ryan et avant son élection dans Ahunstic au fédéral.
Pendant plus d'une trentaine de minutes, nous avons discuté politique. L'homme m'a paru extrêmement facile d'approche, affable et d'une intelligence et expérience hors du commun. M. Garneau venait de passer 30 minutes de son précieux temps à ce qui n'était en vérité qu'un jeune passionné de politique qui faisait le commissionnaire.
Mardi, j'ai eu la chance de lui reparler. Nous discutions de la "slate" que l'équipe Ignatieff doit présenter dans son comté, Westmount-Ville-Marie. Comme nous avions un surplus de délégués, nous devions décider qui nous devions prioriser. On donne une chance aux bénévoles qui nous ont beaucoup aidé pendant la campagne. Un des problèmes était que deux femmes aînées tentaient de se faire élire : Victoria Alward et Pauline Garneau, la femme de Raymond.
M. Garneau m'a demandé qui était Victoria Alward. Je lui ai répondu que c'était une dame, prof d'allemand au cégep, qui a passé son été au local de campagne à faire des téléphones. Sans même une seule hésitation, il a voulu donner priorité à Mme Alward. Je fus touché, mais pas surpris, par sa gentillesse et sa reconnaissance du travail d'une bénévole.
Quand j'ai appelé Victoria, que nous surnommons Vicki, je lui ai expliqué que nous avions un problème, que deux femmes briguaient la candidature de femme aînée soit elle-même et Mme Garneau, Vicki m'a tout de suite demandé de prioriser Mme Garneau. Je lui ai dit que M. Garneau avait refusé et tenait à ce qu'elle soit priorisée, elle fut réellement touchée par le geste. C'était la récompense pour des mois de travail au bureau de campagne. Cette journée, Vicki faisait ses appels de la maison car elle avait une mauvaise fièvre. Pour résumer son était d'esprit, Vicki m'a dit "C'est le plus beau compliment qu'on m'a fait depuis la dernière fois que je me suis mariée". J'ai éclaté de rire.
Bravo M. Garneau. Nous avons besoin de plus de gentlemen comme vous en politique, un milieu où beaucoup de gens sont prêts à faire un croc-en-jambe à n'importe qui s'ils en tirent un bénéfice.
Alex
Après avoir tourné en rond pour trouver une place de stationnement, je suis arrivé dans l'imposant bâtiment de l'Industrielle Alliance sur la rue McGill College. L'ascenseur s'est arrêté dans un des étages supérieurs et une dame a appelé M. Garneau à la réception. Je l'ai suivi dans son bureau, sans extravagance mais avec une vue superbe sur Montréal. Très surprenant pour celui qui a été PDG puis Président du Conseil d'une des plus grandes compagnies d'assurance au Canada.
J'étais assis devant un monument de la politique québécoise. Il a été ministre des Finances sous Bourassa puis lieutenant québécois de John Turner. Il fut également Président de ce qu'est maintenant la Banque Laurentienne, après sa défaite au leadership du PLQ aux mains de Claude Ryan et avant son élection dans Ahunstic au fédéral.
Pendant plus d'une trentaine de minutes, nous avons discuté politique. L'homme m'a paru extrêmement facile d'approche, affable et d'une intelligence et expérience hors du commun. M. Garneau venait de passer 30 minutes de son précieux temps à ce qui n'était en vérité qu'un jeune passionné de politique qui faisait le commissionnaire.
Mardi, j'ai eu la chance de lui reparler. Nous discutions de la "slate" que l'équipe Ignatieff doit présenter dans son comté, Westmount-Ville-Marie. Comme nous avions un surplus de délégués, nous devions décider qui nous devions prioriser. On donne une chance aux bénévoles qui nous ont beaucoup aidé pendant la campagne. Un des problèmes était que deux femmes aînées tentaient de se faire élire : Victoria Alward et Pauline Garneau, la femme de Raymond.
M. Garneau m'a demandé qui était Victoria Alward. Je lui ai répondu que c'était une dame, prof d'allemand au cégep, qui a passé son été au local de campagne à faire des téléphones. Sans même une seule hésitation, il a voulu donner priorité à Mme Alward. Je fus touché, mais pas surpris, par sa gentillesse et sa reconnaissance du travail d'une bénévole.
Quand j'ai appelé Victoria, que nous surnommons Vicki, je lui ai expliqué que nous avions un problème, que deux femmes briguaient la candidature de femme aînée soit elle-même et Mme Garneau, Vicki m'a tout de suite demandé de prioriser Mme Garneau. Je lui ai dit que M. Garneau avait refusé et tenait à ce qu'elle soit priorisée, elle fut réellement touchée par le geste. C'était la récompense pour des mois de travail au bureau de campagne. Cette journée, Vicki faisait ses appels de la maison car elle avait une mauvaise fièvre. Pour résumer son était d'esprit, Vicki m'a dit "C'est le plus beau compliment qu'on m'a fait depuis la dernière fois que je me suis mariée". J'ai éclaté de rire.
Bravo M. Garneau. Nous avons besoin de plus de gentlemen comme vous en politique, un milieu où beaucoup de gens sont prêts à faire un croc-en-jambe à n'importe qui s'ils en tirent un bénéfice.
Alex
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