La représentation du Québec à l'étranger

Je suis partagé par la réaction de la Ministre de l'Environnement, Rona Ambrose. Dans un premier lieu, je me rappelle des promesses des Conservateurs qui clâmaient haut et fort qu'ils donneraient une place à l'international pour le Québec. Je me rappelle de m'être obstiné avec Lawrence Cannon sur la question de l'UNESCO.

Je me rappelle également de l'excellente collaboration entre Liza Frulla et Lyne Beauchamp sur l'entente sur la diversité culturelle. C'était un excellent exemple de cohabitation harmonieuse du gouvernement fédéral et provincial. Mme Frulla avait offert son temps de parole à Lyne Beauchamp, les deux ont fait un travail formidable pour faire adopter cette convention.

Je peux comprendre que Mme Ambrose ne désire pas particulièrement avoir Claude Béchard à ses côtés qui critiquerait son soit-disant "plan vert". Les relations internationales sont de juridiction fédérale et seul Mme Ambrose peut parler au nom du Canada. En fait, elle ne parle pas au nom du Canada puisque tout le monde a décrié son plan au Canada. Sa position n'est certainement pas représentative des Canadiens mais c'est celle du gouvernement conservateur. Je souhaite ardamment que Claude Béchard fasse un excellent travail de corridor et qu'il parlera du plan québécois, un véritable modèle soit dit en passant, au cours de différentes bilatérales avec les autres ministres de l'Environnement. Le prochain gouvernement libéral saura représenter le Canada fièrement au cours des prochains sommets internationaux. Le chien de poche du président déchu des États-Unis est une honte pour le Canada. Le pays qui a été représent, au cours des dernières décennies, par Lester B. Pearson, Pierre Trudeau, Jean Chrétien et Paul Martin, tous des hommes qui ont fait preuve de leadership sur la scène internationale.

Alex Plante