December 13, 2005

Pantaloni et le Bloc...

Chers lecteurs,

Voici ce que j'ai trouvé en fouillant dans les nouvelles depuis le début de la campagne. Lisez attentivement et je commenterai à la fin.

Jean-Yves Pantaloni dans la garde rapprochée de Gilles Duceppe MONTREAL, le 30 nov. /CNW Telbec/ - Reconnu coupable dans une affaire detrafic d'influence et de pots-de-vin, Jean-Yves Pantaloni gravite maintenantdans la garde rapprochée de Gilles Duceppe. Réagissant à l'article paru ce matin dans La Presse, Denis Coderre,candidat libéral dans la circonscription de Bourassa, a dit : "Il est ironiqueque ceux qui salissent des réputations depuis des mois s'associent maintenantavec cet organisateur du Parti Conservateur, du Parti Québécois et maintenantdu Bloc condamné pour ces graves actes répréhensibles." Dimanche dernier, Pantaloni assistait en compagnie de Gilles Duceppe àune réunion par invitation seulement du comité électoral de Laurier-Sainte-Marie. L'équipe Duceppe cherchait à bénéficier de l'expérience électorale dece personnage au passé douteux, ancien organisateur politique d'AndréBoulerice et d'André Boisclair. "J'étais là par erreur, je n'avais pas d'affaires là" a dit Pantaloni.Personne ne croit à cette histoire. A deux jours du déclenchement desélections, comment peut-il se retrouver par erreur dans une réunion du comitéélectoral de Gilles Duceppe? On n'y entre pas par hasard. M. Pantaloni a été condamné en 1998 dans une affaire de traficd'influence et de pot-de-vin, alors qu'il était conseiller politique de ladéputée conservatrice Carole Jacques. Pantaloni et Jacques ont sollicité desmontants de $40,000 et $50,000 en 1991 auprès de deux hommes d'affaires de lacirconscription de Mercier pour "faire avancer" leur demande de subventionsauprès du ministère de l'Industrie, de la Science et de la Technologie. Maintenant, moins de deux ans après avoir purgé sa peine, Jean-YvesPantaloni se retrouve dans les bureaux de Gilles Duceppe.

Je suis outré mais surtout troublé par les liens entre le crime organisé et André Boulerice et al. Si ma mémoire est bonne, Carole Jacques était parente avec la famille Provençal de Saint-Hyacinthe. Pantaloni était l'organisouilleux de Mme Jacques et de M. Boulerice qui lui avait des liens avec des entreprises reliées aux Hell's Angels. Il faisait de beaux voyages pour accompagner des gens reliés au monde des motards criminels, aux frais de la princesse... M. Boulerice a démissionné quand cette affaire s'apprêtait à devenir publique, grâce aux journalistes de Zone Libre à Radio-Canada. Excellent reportage soit dit en passant.

M. Pantaloni, en plus de toujours frayer avec les éléments les moins intéressants dans un parti, a été condamné pour traffic d'influences. Il demandait des ristournes en échange de subventions. Ça me fait penser à un certain Jacques Corriveau, maintenant persona non grata au PLC. Corriveau, lui, n'a même pas été condamné en cour criminelle, contrairement à M. Pantaloni, et nous l'avons exclu de notre Parti et personne ne souhaite le revoir dans le décor et ce, même s'il designait de très jolies pancartes et était un homme d'une grande culture comme il le prétend... Comment le Bloc, le parti propre au Québec, peut-il justifier l'embauche d'organisateurs qui ont des antécédents criminels en matière de traffic d'influences. A-t-on rappelé Raymond Bréard, Gilles Baril et toute la clique d'Oxygène-9 pour la campagne bloquiste ? Après tout, cette bande de saintes nitouches péquistes n'ont pas encore été condamnées au criminel et Sylvain Simard n'a pas démissionné.

Pensez-y. Beep. (voir sketch Rôtisserie St-Hubert, Rock et Belles Oreilles)

Alex

1 Commentaires:

Blogger Christopher Young a dit...

J'ai l'habitude de vous contredire, mais cette fois là, non. Vous avez tout à fait raison.

Et en plus, vous m'avez rappelé un sketch écoeurant de RBO. Merci.

12/13/2005 12:16 p.m.  

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