À la rescousse de Belinda
À peine après avoir traversé de l'autre côté de la Chambre des communes, Belinda Stronach a eu droit à des analyses critiques sans scrupule sur sa décision de quitter le Parti conservateur pour la grande famille du Parti libéral du Canada. Ses anciens collègues n'ont pas tardé à donner des coups sous la ceinture en la traitant d'infidèle, de fille à papa, et de prostituée...
Si un homme avait pris la même décision dans un contexte identique, qu'elle aurait été la réaction de ses ex-collègues ou du public en général ? Comme cela s'est produit à quelques reprises, je n'ai pas le souvenir qu'on ait interprété ce genre de geste de la même façon. La seule différence que je constate dans ce cas-ci est que certaines personnes aient pris plaisir à faire la nouvelle avec les finances privées de Mme Stronach et, pire encore, avec les déboires de sa vie amoureuse, seulement parce que c'est une cible facile à faire craquer; seulement parce que c'est une femme !!! (C'est drôle, la seule personne que j'ai vu craquer et aller voir son papa c'est le pauvre Peter…)
Mme Stronach est une femme qui a très bien réussi sa vie dans le domaine privé et qui a su se faire respecter dans un monde d'hommes. Elle a voulu être fidèle à ses valeurs et au bien-être de ces concitoyens, chose que l'on peu aisément reprocher à plus d'un député conservateur. Pourquoi alors s'acharner avec tant d'impudeur sur quelqu'un qui assume avec autant de fierté ses convictions ? Quelle vivacité d'esprit et quel courage Mme Stronach a eu de se lever et de clamer haut et fort ses désaccords avec les actions partisanes de son ancien chef par un temps aussi belliqueux. L'alliance avec le Bloc québécois menaçait sa vision pour un Canada fort et uni, elle a donc agit en conséquence.
À la lumière des événements de la dernière semaine, un plus gros problème que ceux des commandites ou des chicanes partisanes m'angoisse ; celui du respect des femmes en politique. J'espère seulement que les allégations de mauvais goût des derniers jours à propos de Belinda Stronach n'aura pas enlevé le goût à de future candidate de se présenter en politique…
Brigitte et Sabrina
Si un homme avait pris la même décision dans un contexte identique, qu'elle aurait été la réaction de ses ex-collègues ou du public en général ? Comme cela s'est produit à quelques reprises, je n'ai pas le souvenir qu'on ait interprété ce genre de geste de la même façon. La seule différence que je constate dans ce cas-ci est que certaines personnes aient pris plaisir à faire la nouvelle avec les finances privées de Mme Stronach et, pire encore, avec les déboires de sa vie amoureuse, seulement parce que c'est une cible facile à faire craquer; seulement parce que c'est une femme !!! (C'est drôle, la seule personne que j'ai vu craquer et aller voir son papa c'est le pauvre Peter…)
Mme Stronach est une femme qui a très bien réussi sa vie dans le domaine privé et qui a su se faire respecter dans un monde d'hommes. Elle a voulu être fidèle à ses valeurs et au bien-être de ces concitoyens, chose que l'on peu aisément reprocher à plus d'un député conservateur. Pourquoi alors s'acharner avec tant d'impudeur sur quelqu'un qui assume avec autant de fierté ses convictions ? Quelle vivacité d'esprit et quel courage Mme Stronach a eu de se lever et de clamer haut et fort ses désaccords avec les actions partisanes de son ancien chef par un temps aussi belliqueux. L'alliance avec le Bloc québécois menaçait sa vision pour un Canada fort et uni, elle a donc agit en conséquence.
À la lumière des événements de la dernière semaine, un plus gros problème que ceux des commandites ou des chicanes partisanes m'angoisse ; celui du respect des femmes en politique. J'espère seulement que les allégations de mauvais goût des derniers jours à propos de Belinda Stronach n'aura pas enlevé le goût à de future candidate de se présenter en politique…
Brigitte et Sabrina
0 Commentaires:
Post a Comment
<< Home