Le nationalisme québécois
Le nationalisme est l'antithèse des valeurs du Québec moderne : inclusion, respect de la diversité et des libertés individuelles.
Les ancêtres du nationalisme au Québec sont des gens comme le chanoine Lionel Groulx qui publiait des ouvrages "L'appel de la race" et "Notre maître le passé". Cet homme était un fasciste supportant Mussolini, Salazar, Franco et cie. L'histoire a prouvé qu'une telle doctrine peut mener aux pires atrocités.
Je ne suis pas fier d'être Québécois, pas plus que je suis fier d'être blanc et d'avoir les cheveux foncés. Par contre, je suis fier du progrès effectué par la société québécoise au cours des dernières décennies. Je me considère privilégié de vivre dans une société ouverte sur le monde, ouverte aux autres cultures et je déplore les gens repliés sur eux-mêmes. Ce nationalisme exclusif démontre que leurs supporters n'ont pas confiance dans ce qu'ils sont.
Ce nationalisme est à la base de l'idéologie indépendantiste. Il s'agit d'un repli sur soi, un manque de confiance en nos moyens. Nous avons la chance de participer à un défi hors du commun qu'est de bâtir le Canada, ce pays encore si jeune et plein d'opportunités. Moi, je crois à la force des Québécois et qu'ils peuvent jouer un rôle majeur dans l'élaboration de ce projet en constance évolution. Nous avons la chance de faire partie d'un pays qui fait l'envie de plusieurs à travers le monde. Le Canada est un pays résolument tourné vers l'avenir tandis que les nationaleux sont tournés vers le passé. C'est peut-être ça qui les énerve dans le Canada.
En ce qui a trait à la protection du fait français au Québec et dans le reste du Canada, il est du ressort des francophones de faire la promotion de leur langue qui leur est si chère. Il faut s'efforcer de la parler et l'écrire correctement. Si l'on était vraiment attaché au français, il faudrait que les Québécois soient solidaires de ce million de francophones hors-Québec. Ces gens se battent, tous les jours, contre l'assimilation. Le gouvernement du Canada a une politique de protection des minorités francophones, bien qu'imparfaite, qui favorise la conservation de notre belle langue partout au Canada.
Je vous mets en garde contre ce nationalisme exclusif et frileux. Tournez-vous vers l'avenir et acceptez de relever ce si beau défi.
Alex
En passant, André, es-tu nationaleux ?
Les ancêtres du nationalisme au Québec sont des gens comme le chanoine Lionel Groulx qui publiait des ouvrages "L'appel de la race" et "Notre maître le passé". Cet homme était un fasciste supportant Mussolini, Salazar, Franco et cie. L'histoire a prouvé qu'une telle doctrine peut mener aux pires atrocités.
Je ne suis pas fier d'être Québécois, pas plus que je suis fier d'être blanc et d'avoir les cheveux foncés. Par contre, je suis fier du progrès effectué par la société québécoise au cours des dernières décennies. Je me considère privilégié de vivre dans une société ouverte sur le monde, ouverte aux autres cultures et je déplore les gens repliés sur eux-mêmes. Ce nationalisme exclusif démontre que leurs supporters n'ont pas confiance dans ce qu'ils sont.
Ce nationalisme est à la base de l'idéologie indépendantiste. Il s'agit d'un repli sur soi, un manque de confiance en nos moyens. Nous avons la chance de participer à un défi hors du commun qu'est de bâtir le Canada, ce pays encore si jeune et plein d'opportunités. Moi, je crois à la force des Québécois et qu'ils peuvent jouer un rôle majeur dans l'élaboration de ce projet en constance évolution. Nous avons la chance de faire partie d'un pays qui fait l'envie de plusieurs à travers le monde. Le Canada est un pays résolument tourné vers l'avenir tandis que les nationaleux sont tournés vers le passé. C'est peut-être ça qui les énerve dans le Canada.
En ce qui a trait à la protection du fait français au Québec et dans le reste du Canada, il est du ressort des francophones de faire la promotion de leur langue qui leur est si chère. Il faut s'efforcer de la parler et l'écrire correctement. Si l'on était vraiment attaché au français, il faudrait que les Québécois soient solidaires de ce million de francophones hors-Québec. Ces gens se battent, tous les jours, contre l'assimilation. Le gouvernement du Canada a une politique de protection des minorités francophones, bien qu'imparfaite, qui favorise la conservation de notre belle langue partout au Canada.
Je vous mets en garde contre ce nationalisme exclusif et frileux. Tournez-vous vers l'avenir et acceptez de relever ce si beau défi.
Alex
En passant, André, es-tu nationaleux ?
10 Commentaires:
Je devrais sincèrement cesser de venir sur ce blogue. Chaque lecture de vos attaques vicieuses et non-fondées me donne le goût de changer de camp et de voter Oui au prochain référendum.
Cette opposition que vous semblez faire entre la société super chouette fédéraliste et le fascisme nationaliste est toute artificielle. Si je vous citais un démocrate comme René Lévesque comme représentant du nationalisme et un fasciste comme Adrien Arcand comme un fédéraliste notoire, que feriez-vous ? Vous me tomberiez dessus en m'accusant de généralisations hâtives. Pourtant c'est exactement ce que vous faîtes.
En tombant dans le jeu de Pettigrew (Duplessis et Duceppe même combat! Les rouges sont les bons, point à la ligne!), vous oscultez complètement les vrais problèmes que posent le nationalisme québécois, et vous donnez aux souverainistes une sacrée avance pour le prochain combat référendaire.
Je suis heureux que nos positions fassent jaser.
Une frange importante du mouvement indépendantiste se réclame de l'héritage de Lionel Groulx. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est eux qui évoquent sans cesse sa mémoire. Je vous incite à lire le très édifiant journal Le Québécois, qui est endossé par une majeure partie des élus séparatistes. Ils y achètent de la publicité, c'est eux qui gardent cette publication à flots. Ce journal tient un discours haîneux. On y prône la violence et la haine envers les fédéralistes. Les Éditions du Québécois ont publié un recueil de textes de leur journal. On pouvait y lire le texte haineux de Falardeau suite à la mort de Ryan. Je me rappelle d'un certain passage où Falardeau explique qu'il se retient, à chaque fois qu'il rencontre un fédéraliste francophone, de ne pas le frapper à coups de 2 par 4 et de ne pas sortir la "chain saw". Bernard Landry signait la postface de ce livre en disant que chaque page de ce livre dessine les contours du Québec souverain. Comment peut-on laisser passer ça, il faut dénoncer. Les leaders indépendantistes ne veulent pas dénoncer cette intolérance propre aux milieux nationalistes, soit parce qu'ils endossent vraiment ces paroles ou parce qu'ils ont peur de s'aliéner les "purs et durs".
Avant de nous dénoncer, faites vos recherches cher ami.
Alex
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Cher Monsieur Plante,
Le discours haineux, ou méprisant, n'est pas l'apanage d'une frange indépendantiste, pas plus qu'il ne l'est d'une frange fédéraliste, républicaine ou monarchique. Ces considérations ne mènent nulle part. Par votre aveuglement, votre acharnement, vous vous discréditez aux yeux de tous; je sais que certaines de vos affiches, jugées trop démagogiques et méprisantes, ont été refusées dans plusieurs endroits à Montréal. Que vous le vouliez ou non, le nationalisme québécois existe, et il est même partagé par certains fédéralistes qui, tout en n'adhérant pas à l'indépendance, pensent le Québec comme nation, et cherchent à l'inscrire comme telle, depuis des décennies, dans le système canadien.
Comme Québécois et Canadien, je suis choqué de vos propos, qui sont eux-mêmes le relais d'une propagande plus large, fondée, en premier lieu, sur le mépris de la cohésion historique et politique du parcours québécois, et de tous ceux qui, aujourd'hui comme hier, s'en revendiquent avec courage, dans le respect des règles démocratiques ; et, enfin, fondée sur un messianisme qui rappelle étrangement, par sa nature et par sa forme, et quoi que vous disiez de votre culte de l'avenir, le messianisme canadien-français du XIXe siècle.
Je n'ai guère l'impression, lisant les Jeunes libéraux, d'être au coeur de la pensée d'une jeunesse forte, ouverte et allumée. Elle m'apparaît plutôt repliée sur ses dogmes, indigente et surtout incapable de voir, de mesurer, de reconnaître la contribution d'autrui à la parole publique, qui, par-delà toute idéologie, est encore la condition de la liberté et de son exercice.
Je vous salue,
A. C.
Je suis un membre francophone du Parti libéral du Canada et je faisais seulement une petite visite sur votre site pour voir ce que vous aviez pondu dans les derniers mois. Je ne suis pas du Québec, et, depuis que j’ai visité votre site, je dois vous avouer, pour paraphraser un certain premier ministre séparatiste "loser" du Québec, que j’ai jamais été aussi fier de ne pas être Québécois.
Vous êtes un exemple parmi tant d’autres de l’hypocrisie généralisée qui existe au Québec. Vraiment à lire votre texte je me roulais presque par terre. C’était à se demander si vous n’aviez pas des personnalités multiples...
Je m’explique. Dans votre texte, vous critiquez Lionel Groulx en le qualifiant de Mussolini, de Franco, de fasciste enfin. Ce qui est très bien, car je crois que le Québec, plus qu’ailleurs au Canada, a eu sa part de fascistes! Mais plus loin, vous faites appel à des sentiments ethniques en faisant référence a une pseudo-francophonie pancanadienne. N’est-ce pas ce que Lionel Groulx souhaitait? De solidariser les canadien-français contre l’assimilation et les anglophones du reste du Canada?
Ne vous inquiétez pas, les francophones de l’extérieur du Québec n’ont pas besoin de vous pour vivre ou pour se protéger contre l’assimilation. Tout ce que nous avons acquis à date, nous l’avons fait par nous-mêmes. C’est ce que nous allons continuer de faire dans les années à venir. Nous n’avons pas besoin d’un petit profiteur de commandites pour défendre nos intérêts.
Bref, je m'oppose fermement et complètement à des Québécois comme vous qui cherchent à créer de la division et d’opposer les francophones aux anglophones dans une lutte ethnique pour la survie. Vos chicanes de Québécois et vos obsessions ethniques sur la langue, gardez les pour vous!
Cher Monsieur Boudreau,
Je trouve que vous y allez pas mal fort dans votre attaque contre M. Plante.
D'abord, il est tout à fait vrai que Lionel Groulx, principal ancêtre idéologique du nationalisme québécois actuel, était un vif admirateur de Mussolini et de Franco, qui étaient bel et bien des fascistes. Aussi, il était le principal promoteur du nationalisme identitaire. Lisez sa revue L'Action Nationale, laquelle était calquée sur la revue française L'Action Française de Charles Maurras, cet anti-Dreyfusard qui a été le chantre de l'extrême-droite française et qui fut par surcroît un ardent collaborateur des Nazis lorsque ceux-ci envahirent la France, en 1940.
Donc, il est indéniable que Groulx fut loin d'être un démocrate, et que sa conception de la nation était identitaire et exclusive, et aussi que ses inspirations étaient fortement questionnables, c'est le moins qu'on puisse dire.
Aussi, il est vrai que Groulx a, à un certain moment, promu une identité canadienne-française qui incluait les francophones des autres provinces. Mais il s'est peu à peu replié sur le Québec, avec un slogan: "Notre État Français, nous l'aurons", et il appelait ce projet État la «Laurentie». Et aujourd'hui, l'intelligentsia indépendantiste et nationaliste gravite autour de la Fondation Lionel-Groulx et de sa revue L'Action Nationale, qui prônent un nationalisme qui est, oui, identitaire, et, oui, replié sur lui-même.
Si vous voulez un aperçu des belles thèses de ces gens, allez sur ce site: www.lequebecois.org Il s'agit d'un journal qui est le fer de lance de cette mouvance nationaliste intolérante et fanatique, et qui reçoit l'appui financier des députés du PQ et du Bloc, de même que la caution active des Jacques Parizeau, Bernard Landry et Gilles Duceppe.
Je pense que votre attaque est en quelque sorte le fruit d'un malentendu. Il est vrai que le terme «nationalisme» porte à confusion, et qu'il faut l'employer prudemment. La vraie question de fond consiste à savoir s'il faut embrasser l'idéologie nationaliste pour assumer son identité linguistique et culturelle. Personnellement, j'en doute, mais peut-être faudrait-il qu'on fasse un jour un vrai débat, le plus rigoureux possible, sur le nationalisme, afin qu'on s'entende au moins sur sa définition.
Cher Daniel,
Même si je l'avais pu, j'aurais difficilement mieux expliquer mes propos. Il semble que nous ayons une vision assez proche du nationalisme québécois. Il faut continuer de questionner le nationalisme et de dénoncer l'intolérance d'une frange du mouvement indépendantiste, tout comme je dénonce les groupes de fédéralistes intolérants tel que l'ancien groupe de Guy Bertrand et cie. Mais je dénonce encore plus l'hypocrisie des leaders séparatistes qui endossent les propos du Journal Le Québécois et al.
Bonne journée,
Alex
Bonjour Alex le correcteur linguistique,
Je connais bien Alex Plante, même si je ne suis pas dans les Jeunes libéraux (je suis trop vieux pour ça, sans toutefois être un vénérable vieillard!), ni même au parti en ce moment car j'en trouve la direction trop nulle. Alex Plante et moi ne sommes pas d'accord sur tout, mais je dois reconnaître son ouverture au débat, qui lui fait apprécier les points de vue opposés au sien.
Ceci dit, les coquilles rédactionnelles sont assez fréquentes dans la rédaction de textes destinés aux blogues. Moi-même j'en laisse passer quelques-unes de temps en temps, alors un peu d'indulgence ne nuirait à personne à ce chapitre, surtout que, globalement, l'écriture d'Alex Plante révèle qu'il est fort loin d'être un illettré.
Concernant l'idée de voler au secours des francophones hors-Québec, je ne crois pas qu'Alex Plante ait dit que nous devons jouer le rôle de «sauveurs» à leur égard. Ce serait faire preuve d'une condescendance que je ne lui connais pas. Ceci dit, si je peux apporter mon grain de sel, je dirais qu'il nous faut devenir davantage SOLIDAIRES avec eux, ce qui n'a rien à voir avec une quelconque prétention de joeur les héros sauveurs. La solidarité, c'est oeuvrer d'égal à égal, et les francophones de partout au pays gagneraient sûrement à explorer cette idée-là.
Aussi, pour répondre à un commentaire laissé par un anonyme un peu plus haut, je ne crois pas du tout qu'Alex Plante ait insinué en quelque façon que ce soit que la solidarité qu'il prône entre francophones de partout au pays équivaudrait à créer des barrières entre francophones et anglophones. Une telle interprétation est tout simplement absurde.
De plus, il nous faudrait peut-être utiliser nos neurones cervicales un peu plus, pour définir une approche non nationaliste de la défense d'une langue et d'une culture. Ça demanderait de rediscuter le nationalisme en tant qu'idéologie (au moins sous son sens identitaire et ethnique), en plus d'une analyse et d'une réflexion sur les enjeux de l'identité, de la culture, de l'appartenance à un pays, etc.
Je ne peux résister à la tentation de dire que si les jeunes libéraux se penchaient enfin sur ces questions au lieu de se limiter à un trudeauïsme passé date, ils rendraient service au public, ainsi qu'à eux-mêmes. Trudeau est mort il y a plus de 5 ans, et il a quitté le pouvoir il y aura bientôt 22 ans. Et nous sommes en 2005. Alors, que les jeunes libéraux s'orientent sur l'avenir, et ils pourront apporter une réelle et utile contribution au débat public.
Pourquoi pas un Québec souverain qui fonderait une agence pour promouvoir le fait français en amérique. Une francophonie américaine qui regrouperait les cajuns, les franco-manitobains, les franco-ontariens, les acadiens, les haïtiens, etc. Cette agence finacerait des services d'éducation français en plus de d'agir comme promoteur du français auprès des différents gouvernements.
En ce qui a trait au chanoine Groulx, je vous inviterait à lire le livre noir du Canada anglais. Les québécois ne sont pas les seuls à avoir flirtés avec des idéologies... dangeureuses. Réduire tous les souverainistes à des rétrogrades, ça ressemble à de la pensée unique de la part de leurs détracteurs. Je dis aux fédéralistes que leur combat pour l'unité canadienne est une tentative de négation de l'idéal fédéral, une route vers l'État unitaire. Inutile de vous rappeler que ce n'est pas consciliable avec les demandes constitutionnelles de la Belle Province.
De la part d'un vote ethnique, polyglote et souverainiste.
Salutation nationalistes Québécois - nos « voisin lointain » - unissez-vous en rang !
Nous sommes nationalistes français :
Visionnez notre second entretien sur l'actualité politico-médiatique du 8 décembre 2012 avec le nationaliste Philippe Ploncard d'Assac :
http://ploncard-dassac.over-blog.fr/article-entretien-sur-l-actualite-n-2-avec-florian-rouanet-113424829.html
Ou encore notre entretien sur le nationalisme :
http://ploncard-dassac.over-blog.fr/article-annonce-105634577.html
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